Dans une Amérique de la fin des années 50, dans un quartier chic de Santa Monica, vivent des familles dans le standard américain de vie parfaite, de modèle à suivre, en tout cas en apparence. Les bonnes épouses côtoient leurs servantes stigmatisées par leur origine, et dont les barrières se dressant entre elles, sont vieilles de plusieurs siècles.
Barbara, âgée de quelques années, revient les mains en sang de la cuisine. La maison est vide, sa mère a disparu. Seule la bonne est là et piétine la scène de crime.
Qui a tuée Joyce, cette mère de famille exemplaire? Qui a observée derrière les rideaux les bruits rompant le calme de cet après-midi?
Mick un policier en mal de reconnaissance et fraîchement muté, quitte le commissariat de Santa Monica où plane un air d'ennui. Son enquête nous tient alors en haleine jusqu'à la dernière page! Un roman à la manière d'un Cluedo, bien orchestré.
Je vous laisse le découvrir...
Résumé :
Dans un quartier riche et ensoleillé de Los Angeles, tout semble parfait. Mais la perfection n’existe pas, et là où il y a soleil, il y a ombre. Secrets et tragédies se cachent à chaque coin de rue. Dans une veine qui rappelle La Couleur des sentiments ou Desperate Housewives, Un long, si long après-midi est un premier roman époustouflant au coeur d’une Amérique asphyxiée par son sexisme et son racisme ordinaires. « Hier, j’ai embrassé mon mari pour la dernière fois. Il ne le sait pas, bien-sûr. Pas encore. En réalité, j’ai du mal à y croire moi-même. Pourtant, quand je me suis réveillée ce matin, j’ai su que c’était vrai. » C’est l’été 1959, les pelouses bien taillées de Sunnylakes, en Californie, cuisent sous le soleil. Dans la chaleur étouffante d’une trop longue après-midi, Joyce, une mère de famille comme on en rencontre dans les belles histoires du rêve américain, s’ennuie. Ses enfants crient, son mari va bientôt rentrer, les minutes rampent comme des limaces. C’est l’été 1959 et Ruby, la femme de ménage de Joyce, rejoint la maison où elle doit effectuer ses dernières heures de travail de la journée. Mais Joyce a disparu et ne subsiste plus dans la cuisine qu’une mince tâche de sang sur le sol. C’est l’été 1959 et quand on suspecte un crime, la femme de ménage noire et célibataire est toujours la meilleure des suspectes. Le fusible à faire sauter pour éviter que n’explose le grand miroir des faux semblants. Si ce n’est que Ruby a décidé de se saisir de son propre sort. L’émancipation féminine et raciale n’est pas encore à la mode, mais elle est déterminée à faire entendre sa voix.
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